Invoquons le nom de l’Éternel

Ce soir, nous explorons un passage de l'Ancien Testament où Salomon, fils de David, devenu roi d’Israël, prie pour demander sagesse et connaissance afin de gouverner son peuple. En récompense de son humilité et de sa demande sincère, Dieu lui accorde non seulement sagesse, mais aussi richesses et gloire, des bénédictions inégalées parmi les rois (2 Chroniques 6:12-40). Salomon concrétise la promesse faite par son père David en construisant un temple à l’Éternel à Jérusalem, où tout Israël peut se rassembler pour offrir des sacrifices et adresser des prières (2 Chroniques 7:11-16).

À l'inauguration du temple, Salomon, en présence de l’assemblée d’Israël, implore l’Éternel, reconnaissant la grandeur de Dieu et la miséricorde envers ceux qui suivent sa voie. L’Éternel répond favorablement, promettant d’exaucer les prières adressées dans ce lieu et de veiller sur son peuple à condition qu'il reste fidèle et obéissant (2 Chroniques 7:10-22). En retour, Salomon exprime sa prévoyance en priant pour le pardon et la bénédiction de son peuple, y compris pour les étrangers qui invoqueraient le nom de l’Éternel.

Aujourd’hui, en tant que croyants, nous nous réunissons aussi pour adorer Dieu, mais, à travers l'enseignement de Paul, nous savons que notre corps est devenu le temple du Saint-Esprit (1 Corinthiens 3:16-17). Par conséquent, nous avons la responsabilité de préserver notre corps et notre âme en demeurant purs et consacrés à Dieu. Être le temple du Saint-Esprit est un privilège unique que nous devons honorer pour ne pas attrister l’Esprit qui habite en nous.

Tout comme Salomon intercédait pour son peuple, Jésus-Christ intercède pour nous auprès du Père, et, en tant qu’Église, nous intercédons pour nos frères et sœurs. Par Jésus, nous avons un libre accès au sanctuaire, un privilège rendu possible par son sacrifice, qui nous permet de nous approcher de Dieu avec assurance, dans la plénitude de la foi (Hébreux 10:14-22).

Salomon évoque dans sa prière les fléaux qui pourraient frapper son peuple, et Dieu confirme que ces épreuves peuvent être des appels à revenir vers Lui (2 Chroniques 7:14). Aujourd’hui encore, reconnaître nos fautes, prier, rechercher la présence de Dieu et nous détourner de nos mauvaises voies demeurent essentiels pour obtenir le pardon divin et la guérison de notre âme. Cette repentance implique de s’humilier devant Dieu, de désirer ardemment sa présence et de changer de conduite pour marcher dans ses voies.

Ces exhortations sont toujours valables pour les chrétiens actuels. Par ailleurs, certaines lois de l’Ancien Testament méritent d’être rappelées, comme celles de Deutéronome qui interdisent la consultation des esprits et la pratique de la divination, des pratiques incompatibles avec la consécration au Dieu vivant (Deutéronome 18:10-14).

Enfin, lorsque Dieu promet de guérir le pays, cela symbolise à la fois une guérison physique et spirituelle, le rétablissement de l’âme des blessures du péché. Jésus, en guérissant, a illustré cette puissance de Dieu pour rétablir l’homme dans sa plénitude (Matthieu 9:5-6). La guérison peut aussi signifier le retour des exilés et la restauration du peuple en paix et en sécurité.

Dieu demeure fidèle à ses promesses, mais ses avertissements sont sérieux. Comme le dit Deutéronome, nous avons devant nous le choix entre la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. À nous de choisir la vie, en aimant Dieu et en nous attachant à Lui, car de cela dépendent notre destinée et celle de nos descendants (Deutéronome 30:19-20).

Paroles inspirées                                                                                       Frédéric Foucart