Suis-je un religieux ou un disciple ?
- RK
- 11 janv.
- 3 min de lecture

Dans Luc 5:27-39, l’Écriture nous montre que l’homme a besoin de grâce et de pardon. La grâce de Dieu s’est manifestée envers ceux que les pharisiens jugeaient indignes. Lévi, collecteur d’impôts et considéré comme un pécheur par la société, fut appelé par Jésus qui, en le regardant, lui dit : « Suis-moi. » Lévi répondit immédiatement à cet appel en laissant tout pour suivre Jésus.
Cet appel fut instantané et nécessita un choix radical : Lévi abandonna son emploi lucratif et son confort matériel pour devenir un disciple. De même, certaines personnes aujourd’hui renoncent à des professions contraires aux principes de Dieu pour vivre en accord avec sa volonté. En réponse à son obéissance, Dieu transforma Lévi en apôtre et lui donna un nouveau nom : Matthieu, l’auteur du premier Évangile. Dieu place chacun là où il doit être, lui confiant un rôle spécifique dans son plan.
Quand le Seigneur nous appelle, il remplit le vide de notre cœur par son amour. Matthieu, dans un geste de gratitude, organisa un grand festin, réunissant publicains et autres personnes, avec Jésus au centre de la table (Matthieu 9:10). Cette scène provoqua l’indignation des pharisiens, qui critiquèrent Jésus en murmurant, sans oser l’affronter directement. Jésus, connaissant leurs pensées, répondit en affirmant qu’il n’était pas venu pour les justes, mais pour les pécheurs (Luc 5:30-39). En réalité, il savait que personne n’était juste, mais il invitait chacun à reconnaître son état devant Dieu. Les pharisiens, en s’estimant justes, se sont exclus eux-mêmes du salut, rejetant Jésus et sa parole.
Sous l’ancienne alliance, la loi exigeait des œuvres pour obtenir le salut (Exode 19:8). Mais aujourd’hui, par la mort de Jésus, la grâce est offerte à tous (1 Corinthiens 1:30). Les Israélites se considéraient comme un peuple élu, séparé, et refusaient de se mélanger avec d’autres pour préserver une pureté extérieure. Cependant, les vrais disciples vivent dans le monde sans s’y conformer, maintenant la pureté acquise en Christ tout en se séparant des faux croyants qui nuisent à la parole de Dieu (Romains 16:17-19). L’apôtre Paul exhorte les chrétiens à faire preuve de sagesse pour discerner le bien du mal.
Dans la parabole du vin nouveau et des vieilles outres, Jésus explique que la nouvelle naissance implique le rejet de l’ancien mode de vie. Nous ne pouvons recevoir le nouvel esprit sans abandonner le vieil homme. Ainsi, à notre nouvelle naissance, nous devenons un nouvel être, prêt à accueillir la vie spirituelle que Dieu nous offre. Nous sommes appelés à vivre en communion les uns avec les autres et à partager l’Évangile avec ceux qui ne connaissent pas Dieu.
Dans Luc 9:1 et lors de la Pentecôte, les disciples furent remplis du Saint-Esprit pour accomplir de grandes œuvres. Aujourd’hui, cette mission reste la nôtre : témoigner de l’Évangile, annoncer la Parole et guérir les malades. Pourtant, de nombreux chrétiens négligent cet appel, oubliant que nous sommes héritiers de la même mission confiée par Jésus à ses disciples.
Deux exemples illustrent la puissance de la grâce de Dieu : Matthieu, le publicain, et Simon, le zélote. Ces deux hommes, opposés en tout, furent unis par l’amour de Dieu et appelés à travailler ensemble. Ce salut offert par Jésus-Christ s’étend à tous, sans exception, à quiconque accepte de se réconcilier avec Dieu.
Amen
Paroles inspirées Pasteur Cordova Calogero
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