Le dynamisme (Matthieu 14 :22-36)

Lorsque nous devenons disciples de Dieu, il est impératif d’obéir à sa parole. Dans ce monde, les chrétiens vont à l’église, prient et sont bénis, mais se contentent de rester dans leur confort, en attendant que Jésus fasse le reste. Dans ce passage, tous les disciples manquaient de dynamisme, à l’exception d’un seul. Mais en quoi devons-nous être dynamiques ? Nous devons nous consacrer à rechercher ceux qui sont perdus, les suivre, prendre soin des malades, accompagner les nouveaux convertis et aider ceux qui sont dans le besoin. Les disciples de Jésus ont fait cela avec enthousiasme et dynamisme.

Pierre, seul, a réagi dans la barque, et c'est sur lui que Dieu a bâti son église. Nous aussi devons sortir de notre zone de confort pour agir avec dynamisme. Si nous voulons avancer, sortir de la barque et être dynamiques, nous pourrons alors marcher sur les eaux et surmonter les puissances du monde. Le dynamisme, c'est s’oublier soi-même pour répondre à l’appel de Dieu. Si nous voulons voir Dieu agir, nous devons nous-mêmes être en action. La foi est comme un saut qui nous sort des ténèbres pour nous conduire vers la lumière. Les eaux qui devraient nous engloutir nous porteront, tout comme elles ont porté Pierre jusqu’à Jésus. Marcher par la foi est important, mais le dynamisme l'est tout autant.

Lorsque Jésus nous appelle, les eaux peuvent être agitées, comme dans ce passage. Il aurait pu calmer la tempête avant d’appeler Pierre, mais il ne l’a pas fait, car même au milieu de l’agitation, Jésus nous encourage à marcher sur nos problèmes. Les autres disciples sont restés dans la barque, attendant que Dieu fasse tout pour eux. Mais aujourd'hui, le Seigneur nous demande d'entreprendre la traversée. Le peuple hébreu, au lieu d’aller directement à la terre promise, a erré dans le désert, car Dieu voulait tester leur foi. Le chemin de Dieu n’est pas toujours le plus court. La foi est un défi qui surmonte les fatalités.

Dieu nous appelle à sortir de notre immobilisme (Malachie 3:6). Nous devons aussi avoir du discernement (1 Jean 4:1), puisque satan se déguise en ange de lumière pour tromper même les élus (Matthieu 24:24, Marc 13:22-23). C’est le péché volontaire qui lui donne cet accès. Nous devons donc vérifier l’état de nos âmes, car comment discerner l’âme d’autrui si nous ne sommes pas capables de discerner la nôtre ? Assurons-nous également que l’empreinte du calvaire soit bien présente dans nos âmes. Nous avons la condition, mais avons-nous la possession ? Cela signifie qu’il faut non seulement lire la Parole, mais la vivre pleinement.

La véritable foi se manifeste dans le combat et l’obéissance, car tout disciple accompli est comme son maître. Tant que le chrétien reste accroché à la barque, sans dynamisme, et refuse de marcher sur les eaux agitées, il n’y aura pas de miracle. Nous sommes si attachés à la vie terrestre et aux richesses que nous oublions l’œuvre de Dieu. Qui doit donc nourrir le peuple de Dieu ? Dieu veut avant tout nous donner des dons spirituels, mais sommes-nous prêts à les recevoir ? Ce n’est pas en restant dans la barque que nous y arriverons. Le Royaume des Cieux est pour ceux qui osent marcher sur les eaux agitées. Dieu veut greffer cette vérité dans le cœur de ses disciples.

Si nous doutons de la Parole, l’échec est inévitable. La Parole de Dieu doit être le centre de notre vie ; nous devons ensuite passer à l’action avec dynamisme et persévérance. Voilà les étapes pour être véritablement dynamique. La foi, c’est laisser Dieu accomplir Sa volonté à travers nous. Le dynamisme, c’est la main qui puise dans la richesse de Sa Parole pour la transmettre aux autres. Nous devons reprogrammer notre âme pour l’œuvre de Dieu. Alors, sommes-nous prêts à nous jeter à l’eau ?

Amen.

Paroles inspirées                                                                                       Pst Calogero Cordova